Attention : un audiogramme devra être effectué afin de vérifier l’audition de votre enfant, 1ère cause d’un trouble du langage oral.
Attention : un audiogramme devra être effectué afin de vérifier l’audition de votre enfant, 1ère cause d’un trouble du langage oral.
Les sons produits isolément par l’enfant sont transformés voire inexistants.
Il s’agit d’un trouble moteur : l’enfant a des difficultés pour combiner l’action de ses articulateurs ( langue, dents et lèvres). Cela rend difficile voire impossible la prononciation de certains sons. Le son est alors déformé de façon permanente et systématique.
Il est normal que le jeune enfant qui apprend à parler déforme certains sons. Ce sont des difficultés passagères qui correspondent à la mise en place du langage.
Signes d’alerte :
Si les difficultés d’articulation persistent au-delà de 4 ans, il est conseillé de faire un bilan orthophonique.
L’enfant peut produire les divers sons de la langue française en isolé mais ne parvient pas à les combiner correctement dans un mot.
Il s’agit d’un un trouble phonologique.
Généralement, à 4 ans, l’enfant possède tous les sons de la langue.
Il peut néanmoins conserver quelques déformations(déformer ou simplifier encore certains sons complexes comme les TR, BR, KL…) pour les sons complexes consonantiques comme TR, BR, KL que l’enfant simplifie. Ces simplifications sont souvent passagères et diminuent au fur et à mesure que l’enfant grandit.
Signes d’alerte :
Si les difficultés persistent au-delà de 5/6 ans, il est conseillé de consulter un (e) orthophoniste.
Le retard de l’acquisition du langage oral s’exprime par un décalage dans la chronologie normale de l’apprentissage chez l’enfant.
En France, environ 4 à 6 % des enfants sont concernés (soit environ un enfant par classe).
Il se caractérise par un vocabulaire globalement pauvre et/ou des phrases peu structurées. Les pronoms (je, il..) sont généralement peu utilisés et les verbes peuvent être employés à l’infinitif.
L’enfant peut également avoir des difficultés de compréhension associées aux troubles d’expression.
Signes d’alerte :
Il est recommandé de consulter une orthophoniste lorsque:
L’enfant reste incompréhensible à 3 ans.
L’enfant ne comprend pas les consignes simples à 3 ans.
La dysphasie est un trouble structurel, primaire et durable de l’apprentissage et du développement du langage oral qui résulte d’un dysfonctionnement neurologique.
Cette pathologie touche 2% de la population, soit plus d’1 million de personnes en France.
Elle affecte la communication verbale en général mais peut altérer spécifiquement :
– l’expression (programmation des sons de la langue et production de ceux-ci, agencement des mots au sein de la phrase)
– la compréhension
– les 2 aspects du langage dans les formes mixtes les plus sévères.
Ce sont donc des enfants qui parlent mal, qui parlent tard et qui ont, durablement, des difficultés d’expression orale.
Il existe différents types de dysphasies caractérisées par des problématiques différentes. Seul un bilan orthophonique peut déterminer le type de dysphasie selon que l’enfant soit en difficulté sur le plan lexical, les compétences phonologiques, la compréhension, l’organisation des phrases.
Ces difficultés langagières s’accompagnent fréquemment d’un retard psychomoteur ou/et graphique. Le langage écrit est également source de difficultés. De fait, les troubles ont des conséquences importantes sur les apprentissages scolaires, le langage étant l’outil privilégié de la transmission du savoir à l’école.
Signes d’alerte :
À 18 mois, absence de mots qui ont une signification (papa, maman, boire, donne…).
À 24 mois, absence de phrases significatives de 2, 3 ou 4 mots.
À 3 ans, il a une parole inintelligible ou hors du contexte, que seuls les membres de sa famille le comprennent.
S’il ne pose pas de questions : Pourquoi ? C’est quoi ?…
Si l’enfant n’utilise pas le langage pour communiquer ou uniquement par une succession de sons ou de mots qui n’ont pas de liens avec la réalité. Il est incapable d’exprimer des demandes spécifiques, contrairement aux autres enfants qui souvent demandent la poursuite de la communication et des explications afin d’enrichir leur vocabulaire.
Si l’enfant semble ne pas comprendre ce qu’on lui dit, à moins que la demande ne soit accompagnée de gestes.